Le
développement économique
Intervention
de Sébastien Ombras puis de Jean Pierre Lecointre
De mon
expérience, je peux vous dire que le développement économique est
quelque chose de complexe dans ce pays. Car le chef d'entreprise qui
a son projet en tête doit se concentrer sur les problèmes à régler
pour son activité et il ne comprend pas que se greffent aussi des
problèmes administratifs ou urbanistiques à son implantation ou à
son développement. Et là où l'administration et les chambres
consulaires devraient les aider dans leurs démarches, on se rend
compte dans la réalité que c'est souvent un frein.
Donc de
cette réflexion et des discussions que l'on a pu avoir avec des
dirigeants d'entreprises, il nous est apparu nécessaire de créer
une commission du développement économique composée d'élus mais
aussi de chefs d'entreprises de Vézénobres. Le but ne sera pas de
créer une commission pour le plaisir, mais de faire des propositions
concrètes pour améliorer le développement économique sur notre
Commune et donc de créer des emplois ici. Nous avons eu l'accord de
principe de plusieurs chefs d'entreprises et de professionnels du
développement économique nous aurons ainsi plus de poids sur les
partenaires publics : État, DDTM, Communauté d'agglo, Conseils
Régionaux et Généraux, chambres consulaires.
Bonsoir, je
m'appelle Jean-Pierre LECOINTRE, je suis technicien logistique chez
Capelle, la plus grosse entreprise de Vézénobres.
Et justement
pour rebondir sur ce que vient de dire Sébastien, afin de
concrétiser notre volonté de favoriser le développement économique
sur notre territoire, nous souhaitons enfin que la zone économique
du Mas d'Adger puisse finir de se remplir. Pour la situer, il s'agit
de la zone ou s'est installée l'entreprise Cellier-Boisset, les
Serres de Droude et où était implanté Harmony, nous en parlons
malheureusement au passé car cette entreprise voulait doubler sa
surface et son nombre d'employés (une cinquantaine maintenant), mais
la Municipalité actuelle a bloqué tout les projets d'implantation
au dessus de Cellier-Boisset et elle est partie à Alès dans les
anciens locaux de Crouzet.
Ainsi sur ce
mandat on peut considérer que 100 emplois n'ont pas été créés
sur cette zone alors que ça aurait pu se faire: projet magasin de
bricolage (Bricoman), projet des maisons Jolivet et projet Harmony.
Cette zone a
été suffisamment équipée en eau et électricité, il faut
permettre l'implantation d'entreprises dessus et ne pas vouloir la
bloquer pour des raisons personnelles ou des intérêts particuliers
et rentabiliser les investissements publics faits pour l'aménager.
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